mars 2014, new york city.
Phelan se dirigea dans la cuisine, ouvrit le frigo et attrapa une bière. Il l'avait bien mérité celle là. La journée n'avait pas été si longue que ça, mais la fatigue accumulée de ces six derniers jours commençait à peser sur son corps. Leyna était en voyage d'affaires depuis une semaine et il se devait de ranger l'appartement avant son retour prévu en fin de soirée. Mais avant ça, il voulait se détendre et relâcher la pression. Le jeune homme se dirigea sur la terrasse de leur appartement, avec une légère vue sur Central Park. Il alluma une cigarette qu'il porta doucement à ses lèvres. Le bruit de la clé dans la serrure le sortit de son paisible moment. Il entendit des pas, une voix d'homme mélangée à celle d'une femme qu'il pourrait reconnaître entre mille. Phelan s'approcha doucement, se cachant derrière la cloison pour observer la scène. Et c'est là qu'il la découvrit, accrochée aux lèvres de ce mystérieux inconnu. Son cœur se déchira en mille morceaux, comme si il avait reçu plusieurs coups de poignards en même temps. Il ne pouvait en croire ses yeux, tellement ça paraissait irréel. Était-t'il en train de rêver ? Non, c'était impossible, Leyna ne pouvait pas lui faire ça. « Je vois que tu t'amuses bien quand tu es censée être en voyage d'affaires. » lâcha t-il, en sortant de sa cachette. Leyna se retourna. Elle avait déjà déboutonné sa chemise et qui sait ce à quoi Phelan aurait pu assister si il n'avait pas mis fin aux futurs ébats de sa femme. Elle s'approcha de lui, lui prit le bras, comme pour le supplier. « Je vais tout expliquer, Phel ! S'il te plait, je vais tout te dire.. » Le jeune homme retira sa main avec violence. Jamais il n'avait ressenti une telle colère. Il avait envie de les frapper, tous les deux, même Leyna. « Tu me dégoutes ! » Sans même qu'il ne s'en rende compte, sa main avait déjà atterri dans le visage de son détracteur. « Casse toi d'ici et que je ne te revois plus jamais ! » Phelan se retourna vers Leyna, qui essuyait les larmes du revers de sa manche. « Et toi, dégage d'ici, tout de suite. Prends tes affaires et casse toi de ma vie ! Définitivement. » Il se dirigea vers leur chambre, sortit la plupart des vêtements de la jeune femme et les balança dans le salon. En cinq minutes, toutes ses affaires étaient devant la porte, elle avec. Quand Phelan claqua la porte derrière lui, les larmes coulèrent instantanément sur ses joues. Et il s'effondra sur le sol. Jamais il n'avait été aussi blessé de toute sa vie. Jamais il n'aurait pu imaginé ça. Leyna le trompait, la femme de sa vie, celle pour qui il aurait tout donner, couchait avec un autre homme derrière son dos. Comment avait-elle pu lui faire ça ?