≈ i'll always come back.

crystal ivy ayling

nevermind, honey, i just want to be your nemesis

♢ prénom : Crystal Ivy. Ils se moquent tous, mais elle s'en fout. Elle aime son prénom, ne supporte pas qu'on l'appelle Chris. Crystal c'est, Crystal ça reste. ♢ nom : Ayling. Famille connue dans le coin. Les enfants sont dispersés dans plein de domaines, mais ça donne l'impression qu'ils sont partout. ♢ âge : twenty four. Le bon âge pour être encore plus cons. ♢ date de naissance : le trois aout. Pour l'année, calcule. ♢ nationalité : américaine. ♢ métier : artiste de rue, produite pour un album, aide au magasin de vêtements principalement. ♢ statut civil : on va raccourcir en disant célibataire. ♢ orientation sexuelle : bisexuelle sans vergogne. ♢ avatar : Stella blondie Maxwell. ♢ groupe : les jonquilles. ♢ crédits : @Helenaheart.

✰ the hills are alive with the sound of music
sûre d'elle - sociable - curieuse - impatiente - hyperactive - rebelle dans l'âme

elle adore voyager, c'est son dada. elle rêve de faire le tour du monde un jour. ♢ tout les matins, elle commence sa journée avec un bol de céréales au chocolat. si elle ne le fait pas, elle est pire qu'un ours réveillé en pleine hibernation pour toute la journée. ♢ elle a trois tatouages, un oiseau en vol sur le poignet, le mot "freedom" sur la hanche droite et l'Union Jack derrière l'oreille. ♢ quand elle était jeune, elle était androgyne, au point que même aujourd'hui, certains ne la reconnaissent pas à cause de sa féminité qui ressort. ♢ elle a un chat, animal qu'elle adore pour son côté indépendant et sauvage, comme elle. sauf qu'il est beaucoup plus flemmard qu'elle. ♢ elle ne veut pas s'engager dans une vraie relation, ça la saoule d'avance. les aventures ou "fausses relations" sont bien plus pratiques. ♢ son frère l'attire d'une façon tout sauf fraternelle et elle ne sait pas trop comment gérer ça. mais vu que c'est une tête brûlée, en général elle craque sans trop réfléchir. ♢ elle adore la série "2 broke girls", ça lui rappelle des souvenirs et la fait rire. elle connait tout les épisodes par coeur et adore les regarder encore et encore. ♢ beaucoup plus féminines qu'avant, elle adore porter des vêtements sexy, des nuisettes, des sous-vêtements, des peignoirs de soie. juste pour le plaisir de se "déguiser" comme elle dit. ♢ elle est accro à la glace à la fraise, elle pourrait ne manger que ça et toujours se sentir bien. si elle est énervée, lui donner une glace à la fraise c'est LA solution pour la calmer. ♢ elle a un poster de Hugh Jackman sur le mur de sa chambre, amour d'adolescente. ♢ elle rêve d'aller conquérir la France, aussi. Paris l'intrigue.

✰ if i should die this very moment, i wouldn't fear
Elle a vécu à Sevierville jusqu'à sa majorité, puis est partie, et est de retour depuis deux ans maintenant. Sa famille fait partie du patrimoine de la ville, si on peut dire. Les Ayling sont implantés dans le coin depuis les colonies et sont un peu partout, dispersés dans la ville, chacun avec une spécialisation différente. Crystal se sent à l'étroit dans la ville, aimant trop voyager pour rester enfermée là où tout le monde la connait, où la voit toujours comme le garçon/fille de son enfance.

♢ prénom : Amaryllis. ♢ pseudo : hedgekey. ♢ âge : dix huit bientôt. ♢ région : Belgique. ♢ comment tu as trouvé le forum ? : joker. ♢ il est beau ? : ouh la question piège. ♢ connexion : 7/7 ♢ autre chose : minions rules.

let's burn together

the spirit of the cimarrow

Cette histoire, c'est pas une histoire pour les enfants. C'est pas le genre d'histoires qu'on racontera tendrement le soir, pour endormir les bambins. C'est pas non plus celles qu'on racontera au coin du feu à un repas en famille pour faire rire l'auditoire. C'est même pas l'histoire qui fera peur pour Halloween. Nan, rien de tout ça. C'est juste … Une histoire. L'histoire d'une jeune fille qui cherchait à s'envoler comme un oiseau, à galoper comme un cheval, à chasser comme un loup, rouler comme une voiture lancée sur l'autoroute. Une fille qui cherchait sa liberté dans un monde où rien ni personne ne pouvait la lui offrir. Une fille qui s'est accrochée à son rêve comme à une bouée de sauvetage. C'est pas une fille très importante. Certains connaissent son nom, d'autres son visage. Ceux qui étaient avec elle à l'école ce souvienne d'un être androgyne, cheveux courts et t-shirt rose, les mèches courtes et coupées à coup de ciseaux brefs et imprécis. Un petit garçon qui courait sur le terrain de sport ou une petite fille qui dessinait un chat sur ses cahiers. Une ado qui portait des fringues de mecs et avait l'air fragile d'un oisillon à peine sorti de sa coquille. Des bras maigrelets, un début d'anorexie, un visage aux lèvres pulpeuses et pourtant taillé au couteau. Elle était pas jolie. Les gars la prenaient pour un pote, les filles pour le copain gay qui nous aide à choisir la robe qu'on portera au bal de fin d'année. Au final, personne ne savait vraiment qui elle était. La fille Ayling. Ayling la plupart du temps, pour éviter de devoir utiliser un « elle » ou un « il ». C'était juste Ayling. Au bal des dernières années, elle a débarqué avec un tailleur, déguisée en mec. Certains en ont ri, alors que sa mère désespérait de la voir devenir femme. Mais Crystal, elle haussait les épaules. Elle avait d'autres enfants à pomponner. Elle, elle était la rebelle, l'être sans sexe, sans genre. Le « it » de la famille. Le monstre, la chose, le jouet. Et elle adorait ça. Pas besoin de plus. Maltraitée, harcelée, encaissant les moqueries sur son look ou son attitude, elle se laissait détruire pour mieux remonter la pente. Se laissait frapper pour devenir plus forte. Des mois de déprimes, des envies de suicide souvent, mais toujours ce besoin de farouche de vivre, cette envie presque naïve de croire que quelque chose de mieux l'attendait au bout du chemin. L'espoir que tout s'arrangerait. Il paraît que si tout finit bien, et que si ça va mal, c'est donc que ce n'est pas la fin de l'histoire. Elle s'est nourrit de ces quelques mots comme d'autres prennent des drogues ou vont voir des psys en tout genre. Elle pouvait pas, elle, pas dans une petite ville comme Sevierville. Tout se sait ; les problèmes en premier. Et rien n'aurait été pire que de retrouver sa mère en pleurs en apprenant qu'on lui faisait du mal. C'était inenvisageable. Alors elle a tout pris sur elle, comme une grande, et à réglé ça. Un pas après l'autre. Et bien vite, on lui a foutu la paix. On l'aimait ou on ne l'aimait pas, mais elle s'en fichait. Elle vivait sa vie, avait des amis, de bonnes notes à l'école, elle a même eu quelques petits copains, et c'était bien. Et la vie va. Les haineux n'ont qu'à resté derrière.

Dix huit ans, majeure. La liberté à portée de main. Un sac à dos sur l'épaule, les pieds sur son skateboard, et elle est partie sur les routes. Bus, train, voiture, tout les moyens sont bons. Elle voyage pendant toute une année, envoyant des cartes à sa famille pour leur dire qu'elle allait bien. Tout n'était pas toujours rose, mais elle ne voulait pas qu'ils s'inquiètent. Presque violée au Nevada, presque tuée au Texas, amoureuse à Washington, mère adoptive pendant deux jours à Indianapolis, elle vit aventures sur aventures et s'enrichit de jour en jour. Elle prend la vie comme elle vient, essaie d'économiser, mais finit souvent à chanter au coin d'une rue. Elle vent son téléphone pour une guitare et chante en écumant les routes, gagnant grâce à la musique ce que la vie lui refuse en règle générale. Étrange personnage, aux cheveux jusqu'aux oreilles, au regard bleu et au corps toujours un peu masculinisé par ses chemises de bûcherons trop grandes et les jeans tailles basses sur des boxers d'homme qu'elle trouve tellement plus adéquats au voyage que ces strings en dentelle qu'affectionnent les filles de son âge. Après un an en étant nomade, elle décide finalement de se poser, au moins quelques mois. Elle choisit une ville, tentatrice, s'élevant par dessus toutes les autres. Elle finit à New-York. Ville de promesses et de libertés, ce qu'elle recherche plus que tout au monde. Et c'est ainsi que la jeune femme de dix neuf ans atterrit dans la grosse pomme, le regard ébloui, un sac sur l'épaule et sa guitare à la main. Elle tourne sur Times Square, erre à Broadway, se perd dans le métro. Elle prend son pied, complètement. Une affiche sur la porte d'une immeuble lui annonce qu'un appartement est à loué pour presque rien. Il le vaut bien ; c'est à peine si le plancher tient encore. Un matelas crasseux sur le sol pour seul mobilier. Elle le prend sans hésiter, elle a connu bien pire que ça. Ensuite, un boulot. Pendant un temps, elle continue à jouer de la guitare, mais il y en a tellement des musiciens errants par là qu'elle se rend vite compte qu'elle ne pourra jamais en faire un métier. Elle est engagé dans une laverie automatique. Payée presque rien, juste de quoi payer le loyer avec du retard et de quoi acheter un sandwich à la machine automatique. Une vie de bohème, de paumé, qu'elle prend avec plaisir. Elle profite de chaque jour et de chaque rencontre. Certes, elle n'a rien. Mais elle est libre. Et c'est tout ce qu'elle veut.

Quelques mois plus tard, elle rencontre Aliona. Douce Aliona aux grands yeux bleus. Elle vient toutes les semaines, le mercredi, son jour de congé à la fac, faire son linge. Au début sans faire attention, après en s'intéressant à l'étrange femme qui surveille et s'occupe de la boutique. Discussions tardives, rires, sorties, prêt d'argent parfois. Un soir, elles s'embrassent. Ne l'ayant jamais envisagée, Crystal se laisse prendre au jeu sans rechigner, amusée et curieuse de tout. Aliona est plus réservée mais finit par se laisser faire sous les assauts acharnés de la blonde. Et pourtant, aucune attache, aucun sentiment. Juste une découvert, un ersatz de relation qui n'en est pas une. On fait semblant, on se dispute comme un couple, on se baise comme un couple, mais on ne se dit pas ce qu'on ressent et on évite de le montrer ou d'essayer de définir le lien entre nous. Une prise de tête au doux goûts de gloss à la cerise. Les semaines s'enchaînent, les mois. Et puis rester en place ennuie Crystal. Elle a besoin de bouger, de s'enfuir de nouveau. La vie de sédentaire, c'est pas son truc. Elle refait son sac, ressort sa guitare, démissionne, paie son dernier loyer et s'en va. Pas d'au revoir, pas de crises, elle ne veut pas de ça. Elle file à l'anglaise et repart à l'aventure. Outre-atlantique cette fois. Elle saute dans un bateau pour Londres, allant découvrir l'Angleterre. Deux ans passent, elle est tombée amoureuse de la vie londonienne. Premier endroit où elle reste aussi longtemps, en ayant le choix en tout cas. Elle serait bien rester d'ailleurs, si un appel ne l'avait pas obligée à rentrer. Son père était gravement blessé et à l’hôpital, sans certitude sur son rétablissement. Elle est repartie pour l'Amérique et sa ville natale, la mort dans l'âme de devoir replonger dans son trou, mais obligée. Ayant gagné beaucoup d'argent depuis son arrivée à Londres, un producteur ayant écouté sa musique et l'ayant produite, le trajet se fait en avion et bien plus rapidement que l'allée. Coup du sort. Elle se retrouve trop tôt chez elle, au chevet de son père, entourée de sa famille. Qui lui avait manquée, l'air de rien.

Quelques jours plus tard, le père est dans un état stable et les médecins sont optimistes. Et pourtant, son cœur lui dit de rester. Au début pour la guérison de son père, mais après elle doit bien s'avouer qu'elle aime être là. Deux ans qu'elle est de retour maintenant, elle sait qu'elle repartira un jour. Mais pour l'instant, elle retrouve sa place de rebelle de la ville. Un peu plus féminine, mais tout aussi dangereuse pour les quelques charlatans qui la chercheraient encore. Artiste reconnue rentrée dans sa ville natale pour les journaux, elle sait qu'elle n'est qu'un chat qui a accepté de rentrer à la maison pour le dîner. Mais qui repartira à la nuit tombée, parce que c'est dans sa nature de chasser.

» one step up and two steps back (leyna)

≈ i'll always come back.

≈ i'll always come back.

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